Les érudits chrétiens reconnaissent les contradictions dans la Bible (partie 2 de 7) : Exemples de falsifications

par Misha’al ibn Abdullah (tiré du livre : What did Jesus really Say? (Quel était le véritable message de Jésus?))

Description: Quelques exemples de falsifications dans la Bible, telles que rapportées par d’éminents érudits chrétiens.

Dans Jean 3 :16 (de la King James Version, en anglais), il est écrit :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné le seul Fils qu’Il ait engendré, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Cette fabrication, « qu’Il ait engendré », a maintenant été retranchée du texte par ces éminents spécialistes de la Bible chargés de sa révision.  Pourtant, l’humanité n’avait pas à attendre 2000 ans pour avoir accès à cette révélation.

Dans la sourate du Coran intitulée « Maryam », il est écrit :

« Et ils disent: « Le Tout Miséricordieux s’est attribué un fils. »  Vous proférez là une chose abominable!  Peu s’en faut que les cieux ne se déchirent, à ces mots, que la terre ne se fende et que les montagnes ne s’écroulent!  Quoi!  Attribuer un fils au Très Miséricordieux alors qu’il ne sied nullement à (la majesté) du Tout Miséricordieux d’avoir un fils!  Aucun habitant des cieux et de la terre ne se rendra auprès du Tout Miséricordieux autrement qu’en serviteur.  Il les a certes tous comptés, recensés un à un.  Au Jour de la Résurrection, chacun d’eux se rendra seul auprès de Lui.  Et à ceux qui auront cru et fait le bien, le Tout Miséricordieux accordera Son amour. Nous avons rendu (ce Coran) facile [à comprendre] dans ta langue, (ô Mohammed), afin que par lui, tu annonces la bonne nouvelle aux gens pieux et tu avertisses un peuple rebelle.  Que de générations, avant eux, n’avons-Nous pas anéanties!  En retrouves-tu, (ô Mohammed), un seul individu?  Ou en entends-tu le moindre murmure? » (Coran, 19:88-98)

Dans le premier épître de Jean 5:7 (King James Version, en anglais), il est écrit :

« Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Comme nous l’avons déjà vu, ce verset est ce qui se rapproche le plus de ce que l’Église appelle la sainte trinité.  Mais cette pierre angulaire de la foi chrétienne a elle aussi été retirée de la Version Standard Révisée par les mêmes trente-deux érudits chrétiens de la plus haute éminence assistés par cinquante dénominations chrétiennes collaborant avec eux qui, encore une fois, travaillaient avec les « plus anciens manuscrits ».  Et encore une fois, nous découvrons que le Coran avait révélé cette vérité il y a plus de mille quatre cents ans :

« Ô gens du Livre!  N’exagérez pas dans votre religion et ne dites, sur Dieu, que la vérité.  Le Messie, Jésus fils de Marie, n’était qu’un messager de Dieu, Sa parole qu’Il transmit à Marie et un esprit provenant de Lui.  Croyez donc en Dieu et en Ses messagers, et ne dites plus « Trois ».  Cessez!  Ce sera bien mieux pour vous.  Votre Dieu est un Dieu unique.  Il est trop parfait pour avoir un fils.  C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre.  Et Il suffit comme protecteur. » (Coran 4:171)

Avant 1952, toutes les versions de la Bible faisaient mention de l’un des plus miraculeux événements de la vie de Jésus (que la paix soit sur lui), c’est-à-dire son ascension dans les cieux :

« Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. » (Marc 16:19)

Et dans Luc :

« Pendant qu’il les bénissait, il les quitta et fut enlevé au ciel. Quant à eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem, le cœur rempli de joie. »  (Luc 24 :51-2)

Dans la Version Standard Révisée de 1952, Marc 16 se termine au verset 8 et le reste du texte est relégué à une note en bas de page, rédigée en petits caractères.  De même, dans le commentaire de la Nouvelle Version Standard Révisée sur les versets de Luc 24, il est écrit, en bas de page, que dans « d’autres manuscrits anciens, « fut enlevé au ciel » et « après l’avoir adoré » sont absents du texte.  Donc, selon eux, avant les ajouts correctifs, les deux versets se lisaient comme suit :

« Pendant qu’il les bénissait, il les quitta. Quant à eux, ils retournèrent à Jérusalem, le cœur rempli de joie.»

Il fallut des siècles de « corrections inspirées » pour parvenir au Luc 24 :51-52 tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Par ailleurs, Luc 24 :1-7 se lit comme suit :

« Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés.  Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.  Comme elles ne savaient que penser de cela, voici que deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants.  Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent: « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?  Il n’est point ici, mais il est ressuscité.  Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. »

Encore une fois, sur le verset 5, une note en bas de page dit : « D’autres manuscrits anciens omettent « Il n’est point ici, mais il est ressuscité ». »

Les exemples du même type sont trop nombreux pour que nous les citions tous, mais nous vous invitons à vous procurer une copie de la nouvelle Version Standard Révisée et à étudier le texte des quatre évangiles.  Vous ne trouverez pas même deux pages consécutives ne contenant pas, en bas de page, une note mentionnant « d’autres manuscrits anciens omettent » ou « d’autres manuscrits anciens ajoutent », etc.

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